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CONFIANCE EN SOI AU TRAVAIL : COMMENT SORTIR DU SYNDROME DE L’IMPOSTEUR ?

Tu peux être brillant(e), diplômé(e), ultra-compétent(e) et pourtant douter chaque jour de ta légitimité au travail, et vouloir prouver à tout prix que tu mérites ta place.

Et si ce n’était pas un manque de compétences, mais un manque de confiance en toi ?

J’ai interviewé Tiana Mayembe, coach certifiée en confiance en soi au travail, pour parler sans filtre du syndrome de l’imposteur, de l’auto-sabotage et de ce qu’il faut vraiment faire pour retrouver une posture de légitimité durable.

Un échange cash, inspirant, et plein de conseils activables.

Prépare de quoi prendre des notes, ou juste de quoi te remettre les idées en place. 😅

Hello Tiana, et bienvenue à toi dans ce blog dédié à l’emploi et à la carrière.

Est-ce que tu peux te présenter et nous dire ce qui t’a amenée à accompagner les gens sur la confiance en soi ?

Je m’appelle Tiana Mayembe, je suis coach certifiée en confiance en soi au travail.

Pendant longtemps, j’ai été exactement la personne qui manquait de confiance.
Tout a commencé très tôt : à 3 ans, j’ai subi un accident domestique qui m’a laissée avec des brûlures au second degré sur le dos et le bras droit. Pendant des années, j’ai porté ce regard dur sur moi-même, convaincue que j’étais « différente », « pas assez belle », comparée aux autres adolescentes. Je me cachais sous des pulls noirs à manches longues, même en plein été, pour éviter les regards insistants.

Plus tard, dans ma première expérience professionnelle dans une grande banque, mon introversion est devenue un véritable frein. Incapable de m’intégrer aux groupes, je mangeais seule 90% du temps dans mon bureau pour fuir le malaise social.

Et à l’oral, c’était encore pire : ma mauvaise élocution m’empêchait de prendre la parole spontanément. Même lorsque je créais du contenu inspirant pour le net, je me cachais derrière le montage vidéo pour gommer mes bugs et mes hésitations.

Mais un jour, tout a changé.
 En 2017, j’ai été confrontée à un défi que je ne pouvais plus fuir : prendre la parole en public.

Lors de ma première conférence devant 70 jeunes, j’ai compris que la peur ne disparaîtrait jamais toute seule.

C’est à ce moment-là que j’ai entamé un profond travail intérieur. J’ai appris que la confiance n’est pas un don réservé à quelques élus. C’est un muscle qu’on entraîne.

J’ai investi des années à me former, à pratiquer, à être accompagnée pour déconstruire mes croyances limitantes et reconstruire une confiance solide intérieure.

Aujourd’hui, ça fait 5 ans que j’aide des centaines de professionnels (managers, entrepreneurs, cadres) à se libérer de leurs blocages afin d’ incarner pleinement leur leadership.

J’interviens aussi en école de commerce pour former les futurs managers aux compétences sociales.

Contribuer à la réussite des autres est devenue ma mission.

Et je crois profondément que la confiance est la base de toute réussite durable.

Bravo à toi pour cet excellent parcours, et pour cette très belle mission.

 On entend beaucoup parler du syndrome de l’imposteur, mais c’est quoi exactement ?

C’est un cercle vicieux de pensées dans lequel nous pouvons tous tomber à un moment ou un autre de notre carrière.

Il ne faut pas le confondre avec les doutes normaux que l’on ressent face à une nouvelle tâche ou à une prise de responsabilités.

Le vrai syndrome d’imposteur se reconnaît quand on doute profondément de sa légitimité, même en ayant des preuves claires de succès : des feedbacks positifs de ses supérieurs, des clients satisfaits, des missions réussies… rien n’y fait.

Au fond, on reste convaincu d’avoir juste réussi à bien cacher ses lacunes et on vit avec la peur constante qu’un jour, tout le monde découvre « la supercherie ».

Concrètement, le syndrome de l’imposteur se manifeste à plusieurs niveaux :

  • Une forte anxiété ou détresse émotionnelle quand il est temps d’assumer de nouvelles responsabilités ou de travailler sur des projets importants
  • Croire qu’on doit tout savoir pour mériter sa place.
  • Refuser de déléguer par peur d’être perçu comme incompétent.e
  • Remettre au lendemain les tâches importantes, finir par travailler sous pression parce que la deadline approche et fournir un travail moyen peu satisfaisant
  • Attribuer sa réussite à la chance ou à des causes extérieures

La première étape pour sortir de ce piège ?

Apprendre à reconnaître ses propres comportements d’auto-sabotage.

Et pourquoi est-ce que, même quand on est compétent-e, on peut avoir zéro confiance en soi au travail  ?

Parce que la confiance en soi ne grandit pas simplement en accumulant des réussites.

Elle grandit quand on prend le temps de reconnaître ses réussites.

Autrement dit, la confiance passe par la reconnaissance.

Reconnaître ce que l’on a accompli, s’autoriser à l’intégrer intérieurement, à en être fier.

C’est pour ça que certaines personnes très compétentes,  parfois même expertes dans leur domaine,  peuvent avoir l’impression d’avoir coché toutes les cases (diplômes, promotions, responsabilités…), mais se sentir toujours aussi peu légitimes.

Elles tombent dans ce que j’appelle la roue du hamster : plus elles font, plus elles cherchent à prouver… et pourtant, le sentiment d’être « assez » ne vient jamais.

Elles continuent à douter :

“Est-ce que je suis vraiment douée ?”, “Est-ce que je mérite ma place ?”, “Est-ce qu’un jour, on va se rendre compte que je ne suis pas aussi compétente que je le prétends ?”

Pourquoi ? Parce que l’extérieur (les diplômes, les titres, les compliments) ne suffit pas.

C’est à l’intérieur que la confiance doit s’ancrer, par un vrai travail de reconnaissance de sa propre valeur.

Sans ça, on peut gravir toutes les montagnes du monde… et se sentir toujours aussi petit.e au sommet.

La confiance en soi ne grandit pas simplement en accumulant des réussites. Elle grandit quand on prend le temps de reconnaître ses réussites.

Et est-ce que ce manque de confiance est plus fréquent chez certaines personnes : femmes, jeunes, reconvertis, profils atypiques… ?

Oui !
Tout le monde peut vivre le syndrome de l’imposteur, mais certains profils sont plus vulnérables que d’autres :

Les débutants dans leur carrière

Quand on débute, c’est normal de douter. On se compare à ceux qui sont déjà installés, on ressent la pression de prouver qu’on mérite sa place.

➔ D’après une étude de Stanford, plus de 70 % des jeunes diplômés ont déjà ressenti des sentiments d’imposture.

Les femmes évoluant dans des milieux masculins

Dans les secteurs où elles sont sous-représentées (comme la tech, la finance, l’ingénierie…), les femmes subissent une double pression : prouver leurs compétences et casser les stéréotypes.

➔ Une étude menée auprès d’ingénieurs logiciels révèle que 60,6 % des femmes ressentent des sentiments d’imposture, contre 48,8 % des hommes.

Les femmes « high achievers »

Même en atteignant des postes à haute responsabilité, certaines femmes très amibitieuses continuent de douter d’elles-mêmes, malgré des preuves concrètes de réussite.

➔ Selon une étude de KPMG, 75 % des femmes cadres ont déjà ressenti le syndrome de l’imposteur au cours de leur carrière.

Les personnes issues de minorités ou en situation de handicap

Quand on appartient à une minorité visible ou qu’on vit avec un handicap, il devient encore plus difficile de se sentir pleinement légitime, même avec des compétences solides.
Les discriminations systémiques freinent l’ascension professionnelle, imposant un double défi : prouver sa compétence en tant que professionnel tout en luttant contre les biais inconscients qui subsistent dans de nombreux environnements de travail.

➔ Au Québec, l’Observatoire des inégalités révèle que les personnes issues de minorités visibles ont 50 % de chances en moins d’obtenir un emploi à compétences égales.

Les personnes naturellement talentueuses

Ceux qui réussissent facilement peuvent, paradoxalement, se sentir imposteurs. Parce que si « c’était facile pour moi », alors « ce n’est pas méritoire ». Ils minimisent leurs talents au lieu de les reconnaître.

➔ Une étude publiée dans Psychological Science montre que les personnes ayant un QI élevé sont souvent plus sujettes au syndrome de l’imposteur.

Bref, pour certaines personnes, le syndrome de l’imposteur ne vient pas d’un simple manque de confiance, il est aussi alimenté par les environnements, les stéréotypes et les inégalités sociales qu’elles traversent.

Merci pour cette belle liste dans laquelle de nombreuses personnes vont malheureusement se retrouver.

Quels sont les signes qui montrent qu’on souffre peut-être d’un syndrome de l’imposteur sans le savoir ?

Voici quelques signes révélateurs (liste non exhaustive)

1. Boulimie de formations et peur d’être « démasqué.e »

Vous vous inscrivez à toutes les formations possibles, de peur de ne pas être « assez compétent.e ».

Chaque rendez-vous client, chaque réunion avec des supérieurs devient une source d’angoisse : et si on découvrait que vous n’avez pas toutes les réponses ?

2. Standards irréalistes et procrastination

Vous vous fixez des objectifs tellement élevés que vous n’osez même plus commencer.

Échouer serait vécu comme une preuve que vous n’êtes pas légitime.

Résultat : grande détresse émotionnelle face aux imprévus, autocritique permanente, et zéro besoin d’ennemis… vous vous sabotez très bien tout seul.

3. Incapacité à dire non et surinvestissement

Vous acceptez toutes les missions supplémentaires, même hors de votre périmètre. Quitte à travailler tard le soir, le week-end… pour « être à la hauteur ».

Sauf que l’excellence a un prix. Et c’est souvent l’épuisement professionnel qui vient présenter la facture.

4. Difficulté à déléguer et isolement

Vous valorisez l’autonomie, mais la vérité, c’est que vous avez du mal à déléguer. Si quelqu’un vous aide, c’est comme si votre réussite valait moins.
À force, on peut vous reprocher un isolement que vous n’aviez pas vu venir.

5. Fragilité face aux difficultés normales

Intellectuellement, vous savez que tout le monde apprend et fait des erreurs. Mais émotionnellement, chaque refus, chaque échec est vécu comme une humiliation personnelle.
La douce voix de la honte vous susurre alors à l’oreille que vous êtes un·e incapable… Sympa.

Un brin d’humour pour dédramatiser tout ça, car rien n’est permanent.
Ce que vous ressentez aujourd’hui peut évoluer, avec de la conscience et du travail sur soi.

Donc pour celles et ceux qui doutent en permanence : quelles sont les premières étapes pour reconstruire sa confiance en soi au travail  ?

Avant de penser à reconstruire, il faut d’abord déconstruire.

Je vais te donner une image simple : si tu veux perdre du poids et que je te donne les meilleurs exercices physiques, mais que tu continues de manger du poulet frit, bien gras, accompagné de frites croustillantes et riches en glucides tous les soirs… eh bien, on peut parier que tu ne verras pas l’ombre d’un abdo avant la fin du siècle !

C’est pareil pour la confiance en soi. Avant d’ajouter des outils, il faut retirer ce qui fragilise ta base.

Voici la méthode que j’utilise dans ma formation, et qui a fait ses preuves :

1ʳᵉ étape – Identifier les habitudes qui sabotent ta confiance

Commence par mettre en lumière tes pensées et comportements auto-saboteurs.

Pose-toi la question :

→ Est-ce que je sais distinguer mes pensées intrusives, basées sur mes peurs, de celles qui sont factuelles et ancrées dans la réalité ?

L’objectif ici est clair : comprendre ton propre mécanisme d’imposture pour réduire petit à petit son pouvoir sur toi.

2ᵉ étape – Rétablir une vision juste de toi-même

Le syndrome de l’imposteur te donne une vision biaisée de qui tu es.

Il est temps de rééquilibrer les choses en intériorisant tes forces, tes compétences, ta valeur.

Demande-toi :

→ Est-ce que je peux définir clairement, sans minimiser, en quoi je suis une vraie valeur ajoutée pour mon entreprise ou mes clients ?

L’objectif ici est d’activer ta posture de légitimité sans rester prisonnier de la validation extérieure.

3ᵉ étape – Travailler ta communication

Le syndrome de l’imposteur pousse à se faire tout petit, à étouffer ses idées, à limiter ses initiatives.

Travailler ta capacité à communiquer et à t’affirmer devient alors la cerise sur le gâteau.

Pose-toi cette question :

→ Suis-je capable de m’affirmer sans ressentir un complexe d’infériorité ?

L’objectif ici est d’assumer ta visibilité, ta voix, et tes opinions.

Trois étapes simples à comprendre… mais qui demandent beaucoup de patience, de compassion et d’engagement envers soi-même pour créer une vraie transformation intérieure.

Merci à toi pour le partage.

Et en tant que coach, quelles pratiques ou exercices concrets tu proposes à tes clients pour sortir de ce sentiment d’illégitimité ?

Un exercice que je recommande systématiquement à mes clients, parce qu’il est à la fois simple et terriblement efficace, c’est de tenir un journal d’accomplissement professionnel.

Le syndrome de l’imposteur se nourrit de doutes, la confiance en soi se nourrit de preuves.

Malheureusement , la plupart des gens qui doutent ne manquent pas de compétences : ils manquent de mémoire émotionnelle de leurs réussites. Ils oublient ou minimisent ce qu’ils ont accompli.

Le principe est simple : chaque semaine, prendre dix minutes pour noter ses victoires, grandes ou petites,  et reconnaître les compétences et efforts mobilisés.
Pas besoin d’attendre un trophée ou un feedback officiel : parfois, le vrai accomplissement, c’est d’avoir osé s’exprimer en réunion, géré un conflit avec calme ou finalisé un dossier compliqué malgré ses doutes.

Concrètement, je propose de répondre chaque semaine à trois questions toutes simples :

  • Quelle est ma plus belle avancée cette semaine ?
  • Quelles compétences ou qualités ai-je utilisées pour y parvenir ?
  • Qu’est-ce que je peux reconnaître de positif dans mon attitude ou mes efforts, même si tout n’était pas parfait ?

Avec le temps, cet exercice change profondément le regard qu’on porte sur soi. On passe du « je ne suis pas assez » à « j’ai toutes les raisons d’être fier.e de moi ». Et c’est là que la magie opère : on arrête d’attendre la validation extérieure pour se sentir légitime.
 On devient soi-même la preuve vivante de sa propre valeur.

Comment retrouver confiance en soi au travail quand on a vécu un échec ou une expérience pro difficile ? 

Il suffit de se rappeler que l’échec fait partie du processus ! 😅

C’est vrai. Même si c’est tellement répété que certains lèvent déjà les yeux au ciel en entendant ce précieux rappel.

Je vais donc partager un exemple concret

Mon exemple

L’échec

Mon dernier échec date de mars.

J’ai été repéré pour une émission de Canal+ qui recherchait des profils stratégiques et intelligents pour un jeu télévisé.

Tout s’est fait très vite. Le lundi matin, j’ai eu un appel avec la casteuse, et l’après-midi, je passais le casting en visio.

Pendant les trois heures d’intervalle, j’ai préparé minutieusement l’entretien. Néanmoins, durant celui-ci, je me suis tellement accrochée à mes fiches que cela a perturbé mes réponses. Ce que je pensais gagner en clarté, je l’ai perdu en spontanéité.

Avant même la fin de l’entretien, je savais que je ne serais pas prise, parce que moi-même, je n’avais pas été convaincue par ma présentation.

Ça n’a pas loupé.

S’en est suivie une soirée de déprime où je m’en suis voulu de ne pas avoir été plus naturelle.

La première chose que j’ai faite a été d’appeler mes proches (parents, meilleurs amis).

La leçon

Si j’ai bien appris une chose, c’est que lorsque notre dialogue intérieur devient négatif, nous avons besoin d’une autre perspective pour retrouver une vision plus objective de la situation.

Quand on a du mal à le faire seul, surtout quand l’échec est difficile à encaisser émotionnellement, extérioriser en parlant à des proches est une bonne solution.

Ensuite, j’ai écrit dans mon journal tout ce que je ressentais, sans filtre, pour réduire mon agitation mentale. Cela m’a aidée à prendre de la distance émotionnelle par rapport à ce qui venait de se passer.

Le lendemain, il était hors de question d’alimenter une quelconque déprime. Ce qui était fait était fait.

Alors j’ai fixé une intention très forte pour ma journée : la vivre avec joie et me reconnecter à des émotions édifiantes.

Et trois jours plus tard, je me suis posée à nouveau avec mon journal et mon ordinateur, en me demandant :

Qu’est-ce que je suis prête à faire pour avancer concrètement vers mes objectifs ?

Quelles sont les autres opportunités que je peux me créer ? Comment ?

Le fait de ne pas rester dans la contemplation de ma déception, mais de me projeter activement vers l’avenir, a été l’étape finale qui m’a permis de transformer cet échec en tremplin.

Mes recommandations

En bref, je recommande de :

  1. Se connecter aux autres au lieu de s’isoler
  2. Extérioriser à l’écrit au lieu de ressasser mentalement
  3. Poser des actions joyeuses au lieu de végéter
  4. Fixer de nouveaux objectifs au lieu de stagner.

Est-ce que tu aurais un exemple d’un salarié que tu as accompagné et qui a réussi à reprendre confiance en lui/elle au travail ?

Je partage plusieurs success stories sur mon site web tianamayembe.com.
Et honnêtement, je pense que mes clients sont les mieux placés pour parler de leur expérience.

Et quelle serait selon toi la phrase ou le mantra à retenir pour muscler sa confiance en soi au travail ?

Je dirais : “Le syndrome de l’imposteur se nourrit de doutes, la confiance en soi se nourrit de preuves.”

Cette phrase est un vrai rappel à l’ordre intérieur.

Chaque jour, on a le choix : Est-ce qu’on nourrit nos peurs, nos doutes, nos “et si je n’étais pas assez…” Ou est-ce qu’on nourrit notre motivation et notre courage  ?

Avec ce mantra, on sort de la posture de victime, on arrête de subir ses pensées, on reprend le contrôle et on décide d’avancer avec ce qu’on sait déjà être vrai à notre sujet.

Alors, déterminez chaque jour qui vous allez consciemment nourrir : vos doutes ou votre confiance.

Pour finir, la question que je pose à tous les invités.

Quel est le meilleur conseil carrière que tu pourrais donner ou que tu n’aies jamais reçu ?

Plus qu’un conseil, c’est une philosophie de vie personnelle.

Je crois fondamentalement que faire de sa carrière un terrain pour prouver sa valeur en collectionnant titres, responsabilités et reconnaissances  peut nourrir l’ego…

Mais cela rend aussi l’estime de soi plus dépendante du regard des autres.

À l’inverse, utiliser son travail pour partager ce qu’il y a de plus vivant en soi change tout.

Par exemple : son envie de contribuer, son sens de la créativité, sa rigueur, ses idéaux humanistes etc..

Quand on travaille à partir de là, on trouve un épanouissement personnel durable, bien au-delà des récompenses extérieures.

Tout le monde n’a pas la chance d’aimer ce qu’il fait.

Mais je crois que chacun peut choisir d’apporter ce qu’il aime dans ce qu’il fait.

La réussite n’est alors plus un trophée personnel.

C’est juste un encouragement à continuer.

À grandir.

À contribuer.

Sans jamais s’arrêter.

Tout le monde n’a pas la chance d’aimer ce qu’il fait. Mais je crois que chacun peut choisir d’apporter ce qu’il aime dans ce qu’il fait.

Mille mercis Tiana pour tous les conseils pépites que tu nous as partagés❤

Pour aller plus loin, tu peux retrouver Tiana sur LinkedIn, sur Instagram et tu peux aussi retrouver son programme d’accompagnement sur le syndrome de l’imposteur au travail ici.

P.S : si tu as aimé l’article, fais-le moi savoir avec un ❤️ ici 👇. C’est super encourageant et ça me permet de pouvoir traiter encore plus de questions liées au bien-être au travail avec des invités experts.

A lire aussi : Améliorer son image de soi et sa confiance au travail

Commentaires sur “CONFIANCE EN SOI AU TRAVAIL : COMMENT SORTIR DU SYNDROME DE L’IMPOSTEUR ?”

  1. Akpomevi

    L’article est top! Très intéressant et enrichissant
    A lire et à relire

    1. Chloe

      Mille mercis pour tes gentils mots, et ravie que ça t’ait plu.

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