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GÉRER SA CARRIÈRE COMME UN ATHLÈTE – RIGUEUR, REPOS ET AMBITION

Carrière et sport. 2 éléments qui ont beaucoup plus en commun qu’on ne pourrait penser.

Et ce n’est pas Mélanie Revellat qui dira le contraire. Cette coach en reconversion professionnelle aide les athlètes dans leur reconversion.

Un échange plein de conseils actionnables pour toi t’attend.

Prends de quoi noter, et installe-toi confortablement. Bonne lecture, 😉

Coucou Mel, ravie de t’accueillir pour une première ici et bienvenue à toi.

Que nous dirais-tu si tu devais te présenter en quelques mots ?

Bonjour Chloé, ravie d’échanger avec toi et merci pour l’accueil.

Je m’appelle Mélanie Revellat, je suis une Toulousaine de 33 ans, passionnée de sport (je pratique le beach-volleyball en compétition), de coaching en développement personnel et convaincue que chacun peut trouver un métier dans lequel s’épanouir et exprimer ses talents.

J’ai fondé il y a quelques années Athlètes Reconversion, afin d’accompagner les athlètes à trouver un métier qui leur plaît autant que le sport, à la fin de leur première carrière.

Comment as-tu eu l’idée d’accompagner les sportifs de haut niveau ?

Quel a été ton déclic ?

Pour répondre à cette question en profondeur, je dois t’expliquer mon parcours, qui est celui de ma propre reconversion.

J’y tiens, car je pourrais t’expliquer cela en 2 phrases, néanmoins la réalité a pris beaucoup de temps et cela me tient à cœur de montrer que c’est possible de trouver un métier qui nous passionne à toutes les personnes qui se questionnent sur leur carrière. 

Plus jeune

Passionnée de sport depuis que j’ai mis les pieds sur un terrain de handball à 10 ans, j’étais la bonne élève à l’école. Oui, oui, même en sport. Pourtant, le sport n’est pas vraiment l’option proposée aux élèves ayant de bons résultats.

Alors j’ai suivi la voie recommandée par mes profs et mes parents: classes préparatoires, école de commerce… J’ai suivi un chemin tout tracé, sans trop me poser de questions, car j’ai toujours été dans des environnements stimulants et j’aime apprendre.

La vie active

Une fois dans la vie active, j’ai commencé à douter. Je réussissais le “graal” selon la génération précédente, c’est-à-dire : le CDI, monter les échelons en prenant toujours plus de responsabilités: business developper à l’étranger, cheffe de produit marketing, directrice et manager d’un centre de formation.

J’avais des postes stimulants et intéressants. Pourtant, à chaque changement, je me disais “le prochain ça sera dans le sport”. Seulement, sans projet concret, je ne passais pas à l’action.

Le déclic

Jusqu’au jour où le décalage entre le cœur (le sport) et l’entreprise a été trop grand. Je ne trouvais pas de sens à ce que je faisais, et j’ai fait un brown-out (burnout lié à la perte de sens). Alors j’ai commencé à envisager une reconversion.

Ma seule certitude: je voulais absolument inclure dans mon futur métier le sport et le coaching en développement personnel – que j’avais découvert quelques années auparavant et pour lequel je m’étais passionné.

J’ai testé des tas de choses pour y voir plus clair et trouver le métier qui me ferait kiffer. Livres, podcasts, formations… Ça m’a beaucoup appris, j’ai aussi perdu du temps et de l’énergie !

A côté de cela, je voyais mes amis sportifs de haut niveau galérer au moment de leur fin de carrière: psychologiquement, professionnellement… Cela me rendait triste de voir ces pépites à la dérive, abandonnés. Et en colère aussi.

En tant que manager, je savais à quel point il était difficile de trouver et recruter des profils “A-Player”, performants, avec un bon mindset….

Le passage à l’action

Un jour, lassée de tourner en rond toute seule, j’ai moi-même suivi un coaching en reconversion, et grâce à un point de vue externe et professionnel, les pièces du puzzle se sont enfin assemblées: je vais accompagner les sportifs de haut niveau dans leur reconversion !

Je me suis alors formée à plusieurs techniques de coaching et au bilan de compétences et j’ai lancé Athlètes Reconversion.

Quel parcours !

Tu accompagnes donc des athlètes dans leur reconversion… Est-ce qu’il y a un point commun entre une carrière sportive et une carrière pro “classique” ?  

Excellente question, il y a plusieurs points communs effectivement.
 
Déjà pour commencer un sport comme un métier, c’est qu’au départ, il y a eu un attrait pour la discipline, une envie de tester, d’essayer.

Au début, on ne sait pas faire, c’est normal, alors on se forme. Dans un club pour le sport, dans un centre de formation pour un métier. On continue quand même car on a des facilités et du plaisir à faire ce que l’on fait.

À cette étape on est sur un mélange de hasard, de curiosité et de qualités naturelles.
 
Ensuite, lorsque l’on veut commencer à performer, dans le sport comme dans l’entreprise, le hasard n’existe pas, on rentre dans un processus conscient.
J’attire ton attention et celui des lecteur(rice)s sur un point important : à chacun de définir la “performance” dans le monde de l’entreprise.

Ca peut être d’intégrer un Comité de Direction à un moment dans sa carrière, tout comme obtenir le statut de cadre ou de manager d’équipe, ou exceller dans son artisanat… c’est vraiment propre à chacun.

Performer, progresser, évoluer vers ce que l’on souhaite implique (Je vais donner des exemples dans les 2 domaines pour faire des parallèles) :

D’identifier une direction

Sport : se qualifier au Championnat d’Europe

Entreprise: se faire embaucher ou évoluer en tant que…

De se fixer des objectifs intermédiaires pour y parvenir

Sport : participer à tant de compétitions et obtenir tel résultat à chacune

Entreprise : développer telle compétence, postuler…

D’identifier les ressources qui peuvent nous aider à atteindre l’objectif et prendre du recul sur la situation

Sport : les coachs, préparateurs mentaux, kinésithérapeutes, nutritionnistes, sponsors…

Entreprise : mentors internes ou externes à l’entreprise, formations…

De travailler pour progresser, pas à pas, en surmontant les obstacles

Sport : entraînements, compétitions

Entreprise : formations, accepter des missions qui nous permettent de développer les compétences requises…

Merci pour ce beau parallèle.

Et est-ce qu’il y a des erreurs fréquentes que tu observes chez les personnes qui veulent évoluer professionnellement mais sans stratégie ?

La plus grande erreur est de confondre action et stratégie. On se lance dans une recherche effrénée, on postule partout, on multiplie les actions sans avoir défini le « pourquoi », la “direction” en amont.

Je vais continuer les parallèles avec le sport car je trouve cela extrêmement parlant.

  • C’est l’équivalent d’un athlète qui s’entraîne sans plan, en courant dans tous les sens : beaucoup d’énergie dépensée pour peu de résultats.
  • En entreprise c’est pareil : il s’agit de définir le poste ou le statut que l’on veut obtenir et de faire un plan d’action pour y parvenir.

Ensuite, une des erreurs que je vois souvent, c’est de compter sur son entreprise ou son manager pour évoluer.

  • Avoir le meilleur entraîneur du monde ne te fera pas devenir un athlète exceptionnel si tu ne t’entraînes pas.
  • En entreprise c’est la même chose : chacun est responsable de sa propre évolution et doit prendre les choses en main.

Enfin, une erreur que j’observe, c’est d’attendre de ne plus en pouvoir, d’être à bout, pour se décider à changer.

C’est souvent trop tard, on est épuisé, irritable et on ne prend pas toujours les meilleures décisions à ce moment-là. On risque d’accepter le premier poste venu sans réfléchir par exemple.

Mieux vaut anticiper ce moment-là et commencer à réfléchir lorsque l’on est “au top”à ce que seront les prochaines étapes, lorsqu’on est en “énergie haute” (confiant, de bonne humeur…).

Cela nous permet d’avoir le temps de mettre en place les actions sans précipitation – car on est encore bien dans son poste. Et de passer au suivant lorsque l’opportunité se présente.

La plus grande erreur est de confondre action et stratégie. On se lance dans une recherche effrénée, on postule partout, on multiplie les actions sans avoir défini le « pourquoi », la “direction” en amont.

Top ces mises en garde.

On parle souvent du “mental” des sportifs. Est-ce que ce mindset peut s’appliquer dans la vie pro, et si oui comment ?

Le « mental » est simplement la capacité à observer et piloter ses pensées et ses émotions pour atteindre un objectif, afin d’en faire des alliées. C’est un ensemble de compétences qui se transfèrent parfaitement au monde professionnel.

Par exemple :

La gestion de l’échec

Un sportif ne voit pas une défaite comme une fin en soi, mais comme une donnée précieuse pour progresser, qu’il va analyser. En entreprise, un projet qui échoue ou une erreur doit être une occasion d’apprendre, pas une remise en question de sa valeur.

La concentration focalisée (le flow, en anglais)

C’est la capacité à créer sa « bulle » pour exécuter une tâche complexe sans se laisser distraire. C’est un atout majeur dans un monde de sollicitations permanentes.

La visualisation

En sport, elle fait partie de l’entraînement, ainsi, avant une épreuve, on visualise et on ressent le geste ou l’enchaînement “parfait”. Avant une présentation, une négociation ou un entretien, visualiser le déroulé, les arguments, anticiper les questions et ses propres réponses…, jusqu’à l’issue positive, est un moyen puissant de programmer son cerveau pour la réussite.

Dans le sport, on cible souvent des objectifs mesurables (temps, classement…). Comment décliner cette méthode dans une recherche de poste ou une transition ?)

Déjà, en associant à l’objectif principal un plan d’action (les sous-objectifs).

Rappel : chaque objectif doit être SMART : spécifique, mesurable, accessible, réaliste et temporel (mettre une date), et dépendre uniquement de soi.

L’erreur que beaucoup de gens font est de n’avoir qu’un seul objectif : « trouver un travail ».

C’est l’équivalent pour un athlète de dire « je veux être champion olympique ». En réalité, c’est une belle ambition, mais ce n’est pas un plan d’action. C’est une source de stress immense car l’objectif est lointain et ne dépend pas entièrement de nous.

La méthode consiste à décliner l’objectif final en trois niveaux distincts, passant du moins contrôlable au plus contrôlable.

1. L’objectif de résultat (la destination)

C’est le « quoi », le résultat final que l’on vise. Il est souvent binaire (je l’ai ou je ne l’ai pas) et dépend de facteurs externes (le marché, les autres candidats/adversaires, la décision du recruteur).

Cet objectif donne la direction, la vision. Mais se concentrer uniquement sur lui est le meilleur moyen de se démotiver. Par exemple : obtenir une médaille aux Jeux Olympiques ; décrocher un poste de Chef de Produit dans une entreprise du secteur de la tech avant la fin de l’année.

2. Les objectifs de performance (les paliers de progression)

Ce sont les jalons intermédiaires. Ils sont mesurables et dépendent beaucoup plus de la qualité de notre travail personnel (même si pas toujours à 100%). Ce sont les indicateurs clés de performance (KPIs).

Par exemple :

  • Sport : Améliorer son temps au 100m de 0,5 seconde. Réussir 80% de ses passes décisives.
  • Entreprise/carrière :
    • Obtenir 2 entretiens le mois prochain.
    • Transformer 50% de ses premiers entretiens en deuxièmes entretiens.
    • Recevoir 3 recommandations sur son profil LinkedIn de la part de personnes clés de son secteur.
    • Avoir 10 conversations « réseau » constructives par mois.

Ces objectifs permettent de mesurer la qualité et l’efficacité de sa stratégie. Ne pas atteindre ces objectifs de performance (dans le temps imparti) n’est pas un échec mais plutôt un signal et une invitation à se questionner : est-ce qu’un des paramètres de l’objectif était irréaliste ? Qu’est-ce qui a fonctionné, moins fonctionné ? Cela permet d’ajuster ses actions.

3. Les objectifs de processus (l’entraînement quotidien)

C’est le niveau le plus important car il est 100% sous notre contrôle. Ce sont les actions concrètes, les habitudes, les « gammes » que l’on répète régulièrement. C’est le travail de fond sur lequel se construit la confiance et les résultats. Exemples : 

  • Sport : faire 3 séances de musculation par semaine ; dormir 8 heures par nuit ; analyser la vidéo du dernier match de son adversaire…
  • Entreprise/carrière :
    • Réseautage : contacter de manière personnalisée 3 personnes sur LinkedIn chaque semaine pour proposer un échange afin de développer son réseau.
    • Candidature : postuler à 2 offres parfaitement ciblées par semaine, en adaptant systématiquement le CV et la lettre de motivation.
    • Veille : Consacrer 30 minutes chaque semaine à analyser les nouvelles offres d’emploi.
    • Montée en compétence : Suivre 2 heures de formation en ligne par semaine sur une compétence clé identifiée (ex: gestion de projet Agile).

Pour passer d’une étape à une autre (en descendant de la direction vers le processus), il s’agit de se demander : “pour réussir cela, qu’est-ce que je dois réaliser/mettre en place ?”.

Beaucoup de tes clients athlètes doutent de leurs compétences transférables. Comment les aides-tu à les identifier et valoriser

Je fonctionne comme une « traductrice ». On part de l’expérience sportive vécue par l’athlète et on la décortique pour en extraire les compétences transférables.

Un athlète va par exemple me dire : « Je m’entraîne 2 fois par jour”. Je creuse en leur posant des questions :

  • « Comment organisais-tu ton planning entre les entraînements, les déplacements, la récupération ? » → Compétences en organisation, gestion du temps et des priorités.
  • « Que faisais-tu quand une blessure ou un imprévu survenait ? » → Adaptabilité, résolution de problèmes, résilience.
  • « Comment interagissais-tu avec ton coach pour ajuster ta stratégie ? » → Capacité à recevoir et donner du feedback, collaboration, agilité stratégique.

En mettant ces mots sur leur vécu, ils prennent conscience de toutes les ressources (compétences et qualités personnelles) qu’ils ont su mettre en place pour atteindre le haut niveau. Et qu’ils ont souvent agi en véritables chefs de projet de leur performance.

C’est d’autant plus difficile pour ceux qui n’ont jamais connu le monde de l’entreprise. Certain(e) athlètes entrent en centre de formation (ndlr.: sportive) dès 13-14 ans et ne suivent pas d’études après le baccalauréat.

C’est aussi là que ma connaissance des 2 mondes est indispensable : pour faire le lien entre le sport et l’entreprise

Et quels outils issus du sport recommandes-tu à tous, quel que soit leur secteur ?

Tout ce que l’on a détaillé au sujet de la fixation d’objectif est à mon sens le plus important.

Si je dois en rajouter d’autres :

  • La planification par cycles : personne ne peut être à 100% tout le temps. Alterner les périodes de travail intense (« sprints ») avec de vraies périodes de récupération et de réflexion stratégique est nécessaire pour éviter le burn-out et rester créatif.
  • Le carnet de débriefing : que ce soit à la fin d’un projet ou d’un cycle (semaine, trimestre, année…), je recommande de prendre du recul et d’analyse : 1) ce qui a réussi, 2) ce qui a échoué, 3) ce qu’il faut faire de différent. C’est la base de l’amélioration continue.
  • Les routines de performance : mettre en place un rituel court avant une tâche importante (respiration avant une présentation, pour faire descendre le stress, écoute d’une musique, relecture d’un objectif) pour signaler à votre cerveau qu’il est temps de se concentrer.

Tu accompagnes aussi beaucoup de sportifs dans des reconversions difficiles. Quel conseil pourrais-tu donner à quelqu’un qui a l’impression de tout recommencer à zéro ?

C’est normal de se sentir ainsi, car le changement entre l’arrêt du sport et le passage au monde de l’entreprise est vertigineux.

Mon rôle est néanmoins de rappeler et de faire prendre conscience qu’on ne recommence jamais à zéro. On est la somme de toutes nos expériences passées.

Faire l’inventaire des médailles gagnées ou des postes occupés n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce sont les défis surmontés, les projets menés à bien même dans la difficulté qu’il s’agit d’identifier et d’analyser. Et surtout toutes les compétences et qualités mobilisées pour en être là aujourd’hui. La vraie valeur est là.

Toutes les expériences, les leçons que l’on a apprises, on les emporte avec nous dans le nouveau domaine.

Et selon toi, comment garder un rythme durable, sans épuisement, ni stagnation dans une transition ou une évolution de carrière ?

La gestion de sa propre énergie dans la durée est clé.

Une transition ou une évolution de carrière est un marathon, pas un 100 mètres. Il faut gérer son effort pour franchir la ligne d’arrivée en bonne santé, physiquement et mentalement. Et accepter qu’avant de courir un marathon en entier, il faut s’entraîner et que cela prend du temps.

Concrètement, cela signifie :

  • Identifier ses pics d’énergie et y placer les tâches les plus exigeantes.
  • Planifier activement sa récupération (pauses, sommeil, loisirs) comme on planifie ses rendez-vous professionnels.
  • Célébrer les petites victoires pour entretenir la motivation sur le long terme.

Une carrière en entreprise, c’est comme une carrière sportive : il y a des phases de préparation, des moments de compétition intense et des périodes de récupération nécessaires pour durer. Et l’on ne devient pas champion en 3 jours mais en développant une compétence après l’autre.

Merci pour les tips. Quel est le plus beau parallèle que tu ferais entre carrière professionnelle et parcours sportif ?

Pour moi, le plus beau parallèle est que dans les deux domaines, on ne contrôle pas toujours la victoire, mais on contrôle toujours la qualité de sa préparation et de son effort.

On peut tout donner et perdre face à meilleur que soi.

On peut préparer parfaitement un entretien et ne pas être choisi.

L’important est de pouvoir se dire : « J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir ». C’est cette éthique de travail et cette intégrité qui construisent l’estime de soi, bien plus que le résultat final.

Tu as déjà partagé beaucoup de pépites. Si tu devais donner trois habitudes inspirées du sport à un salarié ou cadre en transition, ce serait quoi ?

Au-delà de ceux déjà mentionnés :

L’habitude de la visualisation

Prendre 3 min chaque matin ou semaine pour visualiser, se reconnecter à son objectif. Cela permet de garder le cap, même lorsque le quotidien est mouvementé.

L‘habitude du débriefing et de la planification hebdomadaire

Prendre 15 min une fois par semaine pour l’analyser et planifier la suivante : Qu’est-ce que j’ai appris ? Quelles sont mes réussites ? Quelles sont les 3 actions prioritaires que je dois réaliser la semaine prochaine et qui vont me rapprocher de mon objectif ?

L’habitude d’étendre sa zone de confort (et non pas “sortir”)

Faire quelque chose qui nous challenge un peu, toutes les semaines ou tous les mois. Cela peut être de lancer une discussion avec des inconnus, essayer une nouvelle activité, apprendre une nouvelle compétence… Un peu comme si on entraînait un muscle pour le renforcer.

Et enfin, la question que je pose à tous mes invités, quel est le meilleur conseil carrière que tu pourrais donner ?

Mon conseil est le suivant : « Gérez votre carrière de manière intentionnelle et proactive”.

La plupart des gens sont en pilote automatique car ils ne se sont jamais posé des questions fondamentales (indice : la crise de la quarantaine ne survient pas à cause de l’âge).

Posez-vous ces questions : est-ce que je suis bien là où j’en suis aujourd’hui ? Où je veux être demain, dans 1, 2, 5, 10 ans ?

Ayez une vision (elle n’a pas besoin d’être exceptionnelle, juste vous convenir à vous), fixez-vous des objectifs et les actions associées, mettez en place les petites choses qui font que vous vous améliorez constamment, que vous vous rapprochez de vos objectifs. Entourez-vous (mentors, coachs, réseau).

Et surtout, prenez la pleine responsabilité de vos succès comme de vos échecs. N’attendez pas que les opportunités viennent à vous, créez-les.

Ayez une vision (elle n’a pas besoin d’être exceptionnelle, juste vous convenir à vous), fixez-vous des objectifs et les actions associées, mettez en place les petites choses qui font que vous vous améliorez constamment, que vous vous rapprochez de vos objectifs.

Un bonheur cet interview. Merci du fond du coeur Mel. ❤

Si tu aimerai aller plus loin, tu peux retrouver Mélanie sur LinkedIn ou sur Instagram

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A lire aussi : Souffrance physique au travail – Prendre soin de sa posture

Commentaires sur “GÉRER SA CARRIÈRE COMME UN ATHLÈTE – RIGUEUR, REPOS ET AMBITION”

  1. Roxana Tirniceriu

    Super instructif l’article, des conseils utiles à mettre en pratique sans tarder,
    Merci🙏❤️

    1. Heureuse que tu apprécies. Mille mercis pour ton retour. 🤗

  2. Génial cet échange, merci infiniment !
    Les comparaisons entre domaines sont très parlantes et permettent de vraiment comprendre le cheminement : bravo pour tout votre travail, Chloé et Mélanie ! 💓

    1. Avec grand plaisir Julia, heureuse que ça puisse résonner. C’est précieux comme retour. Et encore merci à Mélanie pour son expertise. 🤗

    2. Christian

      Super instructif cet article. C’est la première fois que je prenne un maximum de temps de lire l’intégralité d’un de vos articles et j’en sors guéri d’une pathologie 😅

      1. Tu m’en vois ravie pour toi alors. Et merci à Mélanie pour son expertise. 🤗

  3. BÉATRICE LANDRAGIN

    Bonjour et merci pour cet article très inspirant.

    1. Avec grand plaisir Béatrice. 😉🤗

  4. Sandrine

    Tout à fait pertinent et éclairant ce parallèle entre vie sportive et vie professionnelle, merci beaucoup !

    1. Ravie que ça te parle Sandrine. Merci à toi pour ton retour. 🤗

  5. Emmanuel

    Merci pour cet article, au contenu très précis et approfondi.
    Merci aussi à Mélanie pour son action, car derrière l’écran de fumée des sportifs médiatisés, nombre d’entre eux sont en difficulté dans la « vie d’après » le sport.

    1. Avec grand plaisir Emmanuel. Merci à toi de nous avoir lu. 🤗

  6. Hellooo!!!

    Supeer article! Merci à vous pour ce bel échange! J’ai beaucoup apprécié! Il est très instructif

    1. Oh, ravie que ça t’ait plu. Merci pour ton retour Don. 🤗

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